Evelyn et Myles Mahon ont commencé à souffrir de maux de tête débilitants, à ressentir des picotements, à faire de l’insomnie et à subir des acouphènes (bourdonnements d’oreilles) peu de temps après qu’Hydro-Québec ait construit et mis en service un poste de transformation près de leur maison.
Ils ont constaté que le champ électromagnétique (CEM) provenant du poste de transformation, combiné aux nombreux autres CEM auxquels ils sont, et nous tous en incluant l’environnement, exposés quotidiennement les rendait malades.
À peu près au même moment, ailleurs au Québec, Marcel Durand s’est rendu compte que son insomnie de longue date était due à des CEM. Il s’est demandé si ce n’était pas aussi une cause de sa leucémie.
Puis ces personnes ont découvert qu’elles n’étaient pas seules à souffrir.
Selon un arrêt récent, les entités émettrices sont tenues de protéger les êtres humains ainsi que la faune et la flore contre les effets de l’exposition cumulative aux champs électromagnétiques (CEM), qui progressent de façon exponentielle au fur et à mesure que la technologie se déploie.
Selon l’avocat Charles O’Brien, la poursuite en justice a pour but d’obliger les entreprises et les gouvernements à faire le suivi de l’exposition cumulative aux CEM, à en assurer l’innocuité quand c’est possible, et sinon, d’en interrompre l’émission ou d’aviser les gens lorsqu’ils sont nécessaires mais nocifs. Justice Gary D. Morrison a réfusé de l’autorise le cas. Voici son jugement (en anglais).
Nous avons essayer d’amasser au moins 125 000 $, voire plus, pour payer les frais juridiques et poursuivre notre travail mais ce n’était pas possible. Le cas est perdu.